(1) "Je parlerai de savoir-faire pour ceux de ces savoirs qui s'arrêtent à la situation, à sa transformation, ou si je puis me permettre cette image, ceux dont l'utilité est de se tirer d'affaire. Un savoir-faire identifie l'action d'une connaissance sur la situation par la simple reconnaissance de l'effet de cette action. [...] un savoir-faire est un savoir-pragmatique considéré du seul point de vue des produits objectifs résultant de la transformation d'une situation donnée." (Conne 1992 pp.253-254)
Au sens de la théorie anthropologique du didactique (TAD)
(2) "En toute institution, l'activité des personnes occupant une position donnée se décline en différents types de tâches T, accomplis au moyen d'une certaine manière de faire, ou technique, τ. Le couple [T/τ] constitue, par définition, un savoir-faire". (Chevallard 1997 p.38)
(3) "Autour d'un type de tâches T, on trouve ainsi, en principe, un triplet formé d'une technique (au moins), τ, d'une technologie de τ, θ, et d'une théorie de θ, Θ. Le tout, noté [T/τ/θ/Θ], constitue une praxéologie ponctuelle, ce dernier qualificatif signifiant qu'il s'agit d'une praxéologie relative à un unique type de tâches, T. Une telle praxéologie -- ou organisation praxéologique -- et donc constituée d'un bloc practico-technique [T/τ], et d'un bloc technologico-théorique, [θ/Θ]. Le bloc [θ/Θ] est ordinairement identifié comme un savoir, alors que le bloc [T/τ] constitue un savoir-faire. Par métonymie ; on désigne couramment comme étant un savoir la praxéologie [T/τ/θ/Θ] toute entière, ou même une partie quelconque de celle-ci." (Chevallard 1999 p.229)
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